Pas courant de trouver une goulotte dans le Queyras et pourtant! Au détour d'une rando à ski au col Albert, je regarde les rochers de l'Eissassa et j'aperçois une petite ligne encaissée comportant des passages glacés. Cette goulotte remonte les rochers de l'Eissassa en débouchant originalement à la pointe cotée 3036m (carte IGN). J'y remonte quelques semaines plus tard afin d'y faire l'ascension. Les conditions sont moins bonnes que lors de mon dernier passage mais la glace est encore présente malgré une neige humidifiée par le redoux. Le tracé remonte une dièdre plus ou moins encaissé comportant des passages en glace et des passages en mixte. Goulotte "la pointe y est" ouverte par sebdescimes le 29 Mars 2023. Hauteur : 150 mètres Cotation : dépend de la quantité de glace! lors de l'ascension : 4 en glace , M5/M5+ en rocher. Astuce d'ascension: monter en ski de rando au col Albert, traversée en dessous des rochers de l'Eissassa pour rejoindre le pied de la goulotte. Remonter la goulotte les skis sur le sac. Arrivée à la pointe "3036m", traverser l'arête parfois cornichée vers la pointe "2048m" (sommet principal). Descente en ski par la face Sud-Est.
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Le Pic de Rochebrune est un des plus haut sommet du massif du Queyras. Il se compose de deux sommets : le sommet Nord à 3320 mètres et le sommet Sud à 3308 mètres d'altitude. En été, le sommet Nord se fait en randonnée, typée "randonnée escarpée" car il y a quelques passages d'escalade en II/II+ à franchir (points en places, corde nécessaire). Le sommet Sud est quant à lui un peu délaissé du fait notamment de la qualité du rocher (rocher délité instable, éboulis). Par contre, en hiver, le sommet Sud peut se skier quasiment jusqu'à son sommet par son couloir SW. Les conditions sont difficiles à réunir car il faut réunir trois paramètres: un enneigement conséquent conjugué avec une bonne stabilité du manteau neigeux et une bonne skiabilité à la descente. Les conditions sont réunies en ce début du mois de mars. Le départ est matinal. Même si l'itinéraire ne comporte pas énormément de dénivelé (1600 mètres de dénivelé positif quand-même), le tour proposé comporte une belle distance à parcourir. Itinéraire de montée : Depuis le hameau de Souliers à 1820 mètres, on remonte en direction de la bergerie du même nom. On bifurque dans le vallon de Razine jusqu'au col sans nom côté 2639m. S'ensuit une légère descente de 70 mètres que l'on peut effectuer en peaux. On poursuit le long plat jusqu'au col de Péas. Les choses sérieuses commencent après avoir franchi la moraine, on remonte le couloir Est menant au col côté 3197m. De ce col, il est possible de descendre côté Ouest ou du même côté (moins esthétique) et/ou de remonter au sommet sur un peu plus de 100 mètres de dénivelé. L'ascension finale se passe sur le versant S-SE en remontant les pentes raides et exposées jusqu'au pied du bastion rocheux sommital (passage en III en escalade sur 20 mètres). Topos photos : Descente : La descente peut se faire depuis le sommet (passages à 45°). Le jour de l'ascension, les conditions étaient réunies pour faire le sommet en ski. Raisonnables que nous sommes, nous avons opté pour une descente en ski depuis le le col à 3197m. Cette descente se fait sur une pente entre 35° et 40° sur 400 mètres avant de s'adoucir. Après une petite pause pique-nique, nous descendons et retrouvons la "moquette" (neige ramollie en surface) tant espérée à mesure que nous descendons. jusqu'en bas en se laissant glissé jusqu'au hameau de Souliers. Les conditions étaient idéales et même si la descente fût longue, on en demandait encore tellement c'était savoureux! La suite en images : |
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Juin 2023
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