Les Grandes VarappesLe Salève, montagne allongée et axée SW/NE, culminant à 1379 mètres et dominant le bassin genevois fait partie des Préalpes. L'escalade est très ancienne sur ce massif calcaire. Ce massif est même à l'origine du mot "Varappe" en 1876, très souvent utilisé pour remplacer familièrement le mot "grimpe". De nombreux sites d'escalade sont présents et parfois très patinés du fait de leur fréquentation. Ces sites sont répertoriés sur un ancien topo datant de 1990. Je propose ici trois voies en terrain varié, non patinés et pouvant se faire chacune à la demi-journée pour une cordée entrainée. Elles ont l'avantage d'avoir peu d'approche, une vue remarquable sur le Jura, Genève et le lac Léman. Elles sont très ludiques et ce sont des parcours permettant de parfaire vos techniques d'encordement. C'est le parcours le plus facile, côté PD+. L'escalade n'est pas majoritaire sur ce parcours astucieux qui part de 600 mètres, chemine à travers les vires et couloirs, pour arriver si on le veut jusqu'au sommet à 1280 mètres. Cet itinéraire a été équipé de spits sur ses passages difficiles. La descente se fait en "stop" ou plus communément par la grande Gorge. La NationaleUn peu plus difficile, côté AD-, ce parcours est vraiment très ludique, varié et très original. Les points de vue sont remarquables. Le chemin part du parking du Coin et remonte dans la forêt jusqu'à atteindre des gros blocs. On remonte ainsi sur la droite (cela devient escarpé) et on retrouve un câble qui part en ascendance à droite. On gravit en traversée à droite le passage du Schmölitz (cotation 3). On arrive ainsi dans une forêt et on vient butter contre la falaise des Petites Varappes (page 28 du topo). Arriver à ce point, on peut choisir sa voie, la plus classique étant la Guttinger. Je vous conseille d'aller jusqu'en haut de l'Aiguille de la Mule qui vaut le détour et de redescendre par la suite (soit par l'arête, soit en rappel dans l'écaille!). Dommage que de l'autre côté de l'écaille, il n'y ait pas un pieu afin de passer en tyrolienne! La suite est plus bucolique, on longe la Paroi de La Lamain qui nous mêne au fond d'un cirque où le seul exutoire est un trou de 50cm de diamètre : Le Trou de la Mule. Nous avons ensuite poursuivi le parcours jusqu'à la grotte d'Orjobet, en parcourant des sentiers escarpés. L'arête des EtiolletsLa plus difficile des trois, côté D. Cette arête de 5 longueurs (pour la classique) est particulièrement intéressante. Le passage de la Roche fendue en est le summum! Tout commence par un pas de 5c au départ avec un bon rétablissement. Il s'ensuit une dalle fracturée... Deux dernières longueurs sur une arête bien dessinée nous mènent au sentier des Etiollets nous permettant de descendre avec prudence (câbles et échelles).
1 Commentaire
Fredi Brühlmann
6/6/2017 08:11:05
Bonjour Sébastien,
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